Intervenante sociale depuis 2009, mon parcours professionnel et ma vie personnelle m’ont emmené vers ce nouveau projet.
Titulaire d’une Licence de Sociologie en développement social, j’ai intégré l’IUFM et travaillé en tant qu’assistante d’éducation au sein de collèges durant 3 ans. En collaboration avec les enseignants, j’ai accompagné des adolescents à la limite du décrochage scolaire afin d’éviter cette rupture. Ces accompagnements individualisés et personnalisés ont permis à ces élèves de poursuivre leurs études. Chacun a des compétences, il suffit de les mettre en avant et de prendre en considération chaque enfant avec ses particularités.
Toujours intéressée par la problématique sociale, j’ai repris mes études. J’ai donc obtenu une Licence professionnelle d’Intervention Sociale spécialisée dans la Gestion de la Protection Sociale. J’ai intégré un CCAS où je gérais des logements d’accueils temporaires et d’urgence entre autre.
Depuis 2010, je suis mandataire judiciaire à la protection des majeurs en associations tutélaires. Titulaire du Certificat National de Compétences, obligataire pour exercer ce métier, j’assure la gestion des mesures de protection ( tutelle, curatelle, … ) en faveur de personnes présentant des altérations physiques ou mentales et vulnérables. Mesures confiées par le Tribunal d’Instance, je suis, par conséquent, assermentée et soumise au secret professionnel. Ce métier me permet d’aborder toutes situations et problématiques sociales, économiques, juridiques et sanitaires. Mes compétences dans ces domaines sont larges. J’ai une bonne connaissance des organismes, des aides à solliciter, des droits de chacun , des partenaires avec lesquels collaborer. Je travaille auprès de tout type de public :jeune majeur, séniors, personnes âgées à domicile ou en EHPAD, personnes atteintes d’handicaps physiques ou psychiques.
Alors pourquoi me lancer en libéral ?
Au fil de mon parcours professionnel, j’ai constaté aussi que le manque de moyens dans les services sociaux se fait ressentir. Les établissements médico-sociaux en sont souvent dépourvus et ont pourtant besoin d’accompagner socialement leurs usagers et résidents . En tant que MJPM, nous gérons parfois des situations critiques mais qui auraient pu être évitées si un accompagnent social avait été fait en amont. Etre orienté vers un service social fait aussi peur à certains. Le manque de temps, d’individualisation se fait ressentir et bon nombre ont besoin d avoir une relation de confiance pour solliciter les services.
Parallèlement, En 2018, notre fils a été diagnostiqué dyspraxique. Et nous voilà plongés dans l’inconnu et dans les démarches. Forte de mon expérience professionnelle, ma réactivité a permis d’enclencher la procédure auprès de la MPDH rapidement. Malgré cela, les procédures sont longues et complexes. C’est un véritable parcours du combattant. Nous avons la chance d’avoir eu des spécialistes et des enseignants qui nous ont vite guidés et les accompagnements ont pu être mis en place sur du court terme. Toutefois, il est difficile de savoir à quoi correspond ce handicap mais aussi de parler d’handicap lorsque nous parlons de notre enfant. Je me suis donc formée aux troubles dys, aux aménagements possibles via l’ordinateur notamment.
Ces questions, tout parent d’enfant ayant des troubles neurodéveloppementaux, se les posent.
C’est pourquoi, j’ai choisi de mettre mon expérience à profit afin d’aider les parents mais aussi les aidants. Avoir un accompagnement personnalisé permet aussi de gagner du temps et d’être rassuré afin que les enfants puissent s’épanouir comme leurs camarades.
Accompagner les parents d’enfants ayant des TND et accompagner les particuliers dans les démarches, c’est faire valoir les droits de chacun.
C’est ça le concept de DYSOCIAL !
Je suis EMILIE GARCAULT, intervenante sociale spécialisée dans les troubles dys.